Le vice-ministre iranien de la Santé, Iraj Harirchi, est testé positif au virus


Iraj Harirchi, chef du groupe de travail anti-coronavirus iranien, a été testé positif un jour après une conférence de presse où il semblait visiblement malade. Il ne portait pas de masque.

Publié le 25 février 2020 à 10 h 58 HE

Bureau de la présidence iranienne via AP

Iraj Harirchi (à gauche) lors d’un point de presse avec le porte-parole du gouvernement Ali Rabiei, à Téhéran, lundi.

Le chef du groupe de travail anti-coronavirus iranien a été testé positif au virus, a annoncé mardi le ministère iranien de la Santé.

Iraj Harirchi, vice-ministre iranien de la Santé, a publié une vidéo en ligne disant qu’il s’auto-isolait chez lui.

🎥حریرچی: من هم کرونایی شدم ، حتما کرونا را شکست می دهیم.

Un jour plus tôt, Harirchi avait comparu lors d’une conférence de presse à Téhéran, affirmant que les autorités mettraient le virus sous contrôle et démenti les informations d’un législateur local à Qom, dans le nord de l’Iran, selon lesquelles 50 personnes seraient mortes dans la ville sainte qui attire des millions de pèlerins. chaque année.

Harirchi semblait montrer visiblement des signes de maladie lors de la conférence de presse, mais ne portait pas de masque de protection.

DERNIER: # Le vice-ministre iranien de la Santé, Irraj Harirchi, confirme qu’il a contracté le #coronavirus, placé en quarantaine.

Des images d’un communiqué de presse publié lundi montrent que le sous-ministre transpire excessivement.

Plus d’informations bientôt!

Au moins un député iranien a tweeté dire qu’il a été testé positif au virus.

On soupçonne maintenant que # le gov spox d’Iran (à gauche de la photo) a pu contracter # COVID19 du vice-ministre de la Santé, qui transpirait abondamment à côté de lui lors d’un point de presse aujourd’hui & amp; a transmis #Coronavirius au ministre de l’Industrie (à droite de la photo) lors d’une réunion aujourd’hui.

Mardi, l’Iran a confirmé 15 décès à l’échelle nationale à cause du COVID-19, la maladie causée par le coronavirus, et 95 cas au total.

Mais on soupçonne de plus en plus les autorités iraniennes de couvrir l’étendue réelle de l’épidémie dans le pays. Les Émirats arabes unis, une plaque tournante mondiale des transports, ont interdit tous les vols à destination et en provenance de l’Iran, tandis que les pays voisins ferment leurs frontières.

Haidar Hamdani / Getty Images

Un Irakien bénit un travailleur, portant un masque, avec de l’encens dans la cour du sanctuaire de l’Imam Ali dans la sainte ville irakienne de Najaf, où le premier cas de coronavirus COVID-19 a été documenté en Irak. L’Irak accueille souvent des pèlerins et des étudiants religieux iraniens.

Dans un discours prononcé mardi également, le président iranien Hassan Rouhani a déclaré que l’Iran « passerait le virus », qu’il a qualifié de « passager peu convoité et peu propice ».

Il y a plus de 80 000 cas de coronavirus dans le monde et 2 700 décès, principalement en Chine, où le virus est né à la fin de l’année dernière.



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