Haïti fait face à une crise constitutionnelle après que le président assassiné a refusé de démissionner
PORT-AU-PRINCE, HAITITI — Défiant les protestations appelant à sa destitution, des experts politiques ont confirmé mercredi qu’Haïti faisait face à une crise constitutionnelle après que le Premier ministre récemment assassiné Jovenel Moïse a refusé de se retirer de ses fonctions. « On ne sait pas comment la nation va évoluer maintenant que Moïse s’accroche au pouvoir de l’au-delà », a déclaré la politologue Frances Jean-Pierre, qui a déploré un éventuel soulèvement violent après que le Premier ministre décédé a promis de prolonger son mandat de cinq ans à l’infini. . « Cette prise de pouvoir crée une énorme pierre d’achoppement pour un Haïti libre et démocratique. Nous n’avons rien vu de tel depuis que l’armée américaine a soutenu un coup d’État manqué pour installer un régime de morts-vivants. » Au moment de mettre sous presse, les experts ont exprimé leur consternation après que Moïse ait ajouté défunt dictateur François « Papa Doc » Duvalier à son cabinet.
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